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  • Photo du rédacteurEric

Le démarrage, retardé mais enfin sur les rails

Et c’est à la rentrée de ce début d’année que tout s’accélère …

J’arrive finalement à contacter le transporteur pour insister sur l’importance que la livraison se fasse le vendredi, entre autres parce que les personnes qui vont charger et décharger le camion sont disponibles. Je finis par avoir la confirmation en milieu de semaine qu’un camion pourra prendre mon chargement en rentrant d’un déplacement.

Le jeudi, j’ai rendez-vous avec le notaire pour la signature des documents pour l’achat des parcelles à la suite de la renonciation de la SAFER à son droit de préemption…enfin ! C’est quand même à cause de cette attente de décision que ça m’a fait perdre un mois dans mon planning de démarrage de l’exploitation, ce qui est beaucoup pour le mode de culture choisi.

Le lendemain, je me déplace pour le chargement des 30 balles de foin, puis rentre pour le déchargement… Problème, le chauffeur ne veut pas se mettre sur le bord du terrain qui n’est pas stabilisé et a peur de rester embourbé ! Du coup, le déchargement doit se faire un peu plus loin où l’accotement est stabilisé. Donc déchargement en 2 temps. Le premier en laissant les balles sur place pour que le chauffeur puisse amener son camion au garage avant la fermeture. Le second avec la reprise des balles pour les amener sur le terrain. Avec le besoin de faire un peu la circulation le temps des manœuvres pour charger les bottes par 2 avec le tracteur… en 15 fois. J’étais vraiment content à la fin de la journée que ce soit fini et d’avoir eu le temps de terminer juste à la nuit. Maintenant que je suis sûr que le foin est là, je peux faire mes appels pour un coup de main à des collègues et voisins…


Le samedi, je vais passer la journée à dérouler et étaler le foin, et heureusement le temps est agréable avec du soleil. Le soir, épuisé, mais content d’avoir réussi à étendre la moitié des balles de foin, soit 15 au total… Mais pour le dimanche, je vais avoir pas mal de balles à déplacer avant de les dérouler, et seul, ça serait très fatigant. Finalement, j’ai mes voisins qui peuvent me donner un coup de main dont l’un le matin, ce qui me réjouit réellement. Le dimanche matin, -2°C au thermomètre et brouillard épais… plus du tout le temps agréable de la veille. A 9 heures, on est parti et on commence à déplacer les balles où elles devront être déroulées, mais malgré le temps, on arrive à se réchauffer. On déroule, on étale pour arriver à 12h30 avec 8 balles en moins… ce n’était pas si simple, surtout moi avec une journée complète déjà dans les bras et qui n’avais pas réussi à me remettre à faire un peu de sport depuis quelques années !!! Un bon repas a fait du bien (merci voisins pour l’invitation, cette pause a été agréable et profitable J). Avant de repartir l’après-midi avec mon autre voisin (Ah, ils sont sympas quand même). On a déplacé et étalé 3 balles en plus pour terminer quasiment la partie à recouvrir. En 1h30, ça a été fait. Ensuite, pour les 4 balles restantes, je suis allé chercher 4 palettes pour les monter dessus et qu’elles ne soient pas directement au sol pour prendre l’humidité. Et je les ai recouvertes d’une bâche pour protéger des intempéries.


Le week-end a été fatigant mais j’étais heureux que ce soit fait, car la pluie était annoncée pour la semaine suivante. Et il fallait que ce soit terminé, car ce n’est pas le travail qui va manquer pour les semaines qui vont arriver…

Après une semaine de travail, je me lance dans la préparation des trous pour la plantation des arbres fruitiers et d’accompagnement. Ce qui représente au total un peu moins de 70 trous à faire, dont 41 pour les fruitiers. Heureusement que j’avais acheté une tarière thermique, ce qui facilite grandement le travail. Mais la prise en main n’est pas évidente au départ et il faut avoir de la poigne pour la maintenir, surtout dans un terrain argileux où il y a beaucoup plus de résistance que dans une terre sableuse. C’est un peu comme faire des trous avec une mèche dans de la pâte à modeler ! J’ai donc commencé avec des trous de 8cm de diamètre, pour me faire la main. Et j’ai passé une bonne partie du week-end à les préparer tous (6 par emplacement, pour faciliter le creusement des plus gros trous après). Pour terminer par la mèche de 25cm, avec 2 perforations par trou de plantation. Finalement, ce n’était pas la bonne méthode, il aurait fallu que je ne fasse que 2 trous avec la mèche de 8. Avec celle de 25cm, ça n’était pas évident, car l’herbe et les racines s’enroulaient et restaient au niveau de la lame et ça n’arrivait plus à couper suffisamment pour s’enfoncer dans la terre. L’idéal aurait été d’araser la surface pour supprimer l’herbe et le haut des racines… mais j’y suis quand même parvenu. Pour finir, ampoules aux mains et des muscles qui n’ont pas l’habitude d’être sollicités qui ont beaucoup travaillé et ça se sent.

Une nouvelle semaine passe, les arbres fruitiers sont disponibles, mais il me faut des protections contre le gibier pour pouvoir les planter. N’ayant eu le devis du pépiniériste qu’après une semaine, je n’ai pu passer la commande que ce week-end en demandant s’il était possible d’être livré le jeudi ou vendredi suivant au plus tard. Je me suis donc attelé à une chose qu’il fallait faire avant, c’est nettoyer un peu le bord de la parcelle qui ne l’avait pas été depuis un bon moment (je pense quelques dizaines d’années) avec des arbres qui ont poussé sur une bordure de 5 à 10 mètres. Le samedi, je sors la tronçonneuse et m’occupe dans un premier temps de la parcelle qui est au bord de la route, pour commencer à nettoyer afin de réhabiliter le chemin rural qui n’est plus du tout accessible. Une petite dizaine d’arbres sont coupés et mis de côté pour m’en occuper plus tard.


Le dimanche, je le passe sur l’autre parcelle où le nombre n’est pas le même. J’ai dû en couper une vingtaine et les ai tous mis sur le bord. Ce n’est plus urgent, ils pourront être débités plus tard. Le dernier n’a pas été le plus simple. Un frêne de plus de 22 mètres de haut avec un tronc de 45cm de diamètre environ. Il m’a donné du fil à retordre, mais je suis finalement parvenu à l’abattre. C’était indispensable, car toutes les branches étaient du même côté et il ne pouvait pas tomber ailleurs que vers le milieu de la parcelle. Donc si les arbres avaient été plantés, ils auraient forcément été abîmés ou cassés. J’ai fini la journée en découpant les pointes pour libérer la zone pour la plantation des fruitiers.


Bonne nouvelle dans la semaine, car les protections pour les fruitiers me sont livrées le jeudi.

Nous sommes maintenant début février. Déjà un mois a passé et pas mal de travail a été fait, même si je n’ai pas l’impression que ça avance vite. Certainement aussi du fait que je ne peux faire avancer que le week-end, ce qui limite naturellement. C’est parti pour la plantation des fruitiers. Déjà aller les chercher et ça prend un peu de temps, car ils ont été étiquetés seulement en partie et laissés en jauge parmi ceux disponibles à la vente… Pas très bien préparés, ce qui fait que ça a été assez long. A la fin du week-end, j’ai quand-même réussi à planter tous les arbres à racines nues, soit une bonne trentaine. Pour chaque arbre, ça prend quand même un peu de temps avec l’ajout de terreau et d’amendement bio à mélanger pour faire un pralin, tailler les racines qui seraient abîmées et le placer dans le trou avant de recouvrir avec la terre et tasser un peu. Et pour finir, mettre les 2 piquets et la protection contre le gibier que j’agrafe dessus. Une bonne chose de faite, mais il va falloir attendre 2 ans pour espérer goûter les premiers fruits.

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