Dans une perspective de développement, d'autonomie et d'assurance du maintien de la qualité de mes productions, vous pouvez m'aider à votre niveau pour y parvenir.
L'objectif est dans un premier temps d'acquérir du matériel permettant de faire les foins sur la parcelle du verger, mais également sur des parcelles qui me seraient proposées, mais pour lesquelles je ne peux pas accepter faute de matériel nécessaire. L'acquisition de ce matériel me permettra d'avoir une totale autonomie par rapport à la saison des foins pour ne plus dépendre du planning d'un autre agriculteur, même s'il a eu la gentillesse d'accepter de me le faire pour la première année. Le jour où il ne pourra ou ne voudra plus, je serai très embêté.
De plus, j'ai une totale maitrise des parcelles récoltées et peut être assuré qu'aucun produit ou traitement n'y est épandu, assurant ainsi une couverture de ma parcelle de maraîchage totalement saine.
Dans un second temps, ce sera acquérir de nouvelles parcelles pour développer mon exploitation, être en totale autonomie par rapport à mon intrant exclusif qui est le foin et pouvoir certifier de sa provenance (très locale) et de sa qualité (exempte de tout traitement).
Cette extension servira également à étendre la surface de verger qui est en cours de création, mais aussi la surface de maraîchage. 2 objectifs ici, pouvoir faire pousser une diversité encore plus importante de fruits et légumes à proposer, mais aussi l'objectif de créer dans un premier temps un premier emploi.
Pour parvenir à ces 2 étapes de développement, je fais appel à vous afin de pouvoir y parvenir rapidement. Vous trouverez ci-dessous les 2 paliers qui me permettront de les réaliser. il n'y a pas de montant minimum (1€ versé par seulement 0,022% des Français suffit pour atteindre le premier palier), vous pouvez participer à votre niveau et je vous en remercie vivement par avance. En fonction du montant de votre soutien, je vous offrirai un cadeau en retour, le détail est mentionné ci-dessous.
Les 2 paliers sont les suivants :
- 15 000 € pour l'achat de matériel d'occasion pour faire les foins (tracteur, faucheuse, faneuse, andaineur, plateau et botteleuse). Tout don en nature est également le bienvenu, donc si vous avez ce type de matériel ou connaissez quelqu'un qui en possède, je l'accepterai naturellement avec plaisir en don ou petit prix.
- 35 000 € supplémentaires pour l'achat de terrains (~5 ha) permettant d'avoir une autonomie en foin pour le maraîchage et accroître les surfaces de vergers et de cultures maraîchères. Cette augmentation de surface permettra d'envisager l'embauche d'une personne (la rémunération sera payée par l'augmentation de la production et donc des ventes).
Pour vous remercier de votre don, je vous offrirai :
- A partir de 40€ : un support de formation numérique vous sera remis sur les fondements de mon mode de culture qui est la phénoculture et sur sa mise en place si vous avez envie de le mettre en place dans votre jardin par exemple (distribué à partir d'avril).
- A partir de 120€ : en plus du support de formation, je vous offre 2h pour faire le tour de ma parcelle de maraîchage et vous expliquer sur place sa mise en place et sa conduite.
- A partir de 250€ : en plus des cadeaux des 120€, une nuit (pour 1 ou 2 personnes) vous sera offerte dans une chambre chez l'habitant que je mets à disposition sur AirBnB avec petit déjeuner inclus (à partir de mai).
Un grand merci pour votre soutien, quel qu'il soit.
Rappel des bases de la création de mon exploitation :
La décision de se lancer est venue à la fin du printemps 2019, avec une idée et un projet bien défini et une motivation sans faille...
La fondation de mon projet est naturellement basée sur l’agriculture, secteur de prédilection puisque j’y ai obtenu deux BTS au début de mes études supérieures. Mais également liée au respect de l’environnement et en adéquation avec la Nature.
Le mode de culture que j’ai choisi pour le maraîchage est une expérimentation au niveau professionnel, à la suite de la lecture d’un livre sur la phénoculture et la rencontre de son auteur, ingénieur agronome, Didier Helmstetter, dans son fief Alsacien.
Concernant la partie fruitière, je vais associer
- les techniques de taille de Jean-Paul Gallerand qui associe une taille d’hiver limitée et une taille en vert pour assurer une bonne productivité,
- et l’association au verger de plantes d’accompagnement pour favoriser la disponibilité de l’azote pour les arbres fruitiers et la culture sur trois niveaux (arbres, arbustes et plantes basses) pour une optimisation de l’espace et recréer les strates d’un environnement naturel inspiré de Stefan Sobkowiak, biologiste et permaculteur au verger au Québec.
Mais il manque quelque chose dans tout ça pour être au plus proche de la nature... les animaux bien sûr. Je ne vais pas me lancer dans l’élevage, mais certains d’entre eux peuvent être très utiles, évitant l’utilisation de produits, parfois autorisés en agriculture biologique, mais pas moins issus de l’industrie agrochimique.
Les animaux concernés sont
- les canards pour la partie maraîchage, friands, pour une certaine race, d’escargots et de limaces qui en font leur mets de premier choix avant toute autre chose.
- les poules pour la partie verger, car elles vont aller picorer sur les troncs les insectes ravageurs qui montent dans les arbres le matin et qui redescendent dans le sol pour la nuit.
- Enfin et pas des moindres, nos amies les abeilles, indispensables pour la pollinisation et donc assurer une bonne mise à fruit.
Les poules seront également de la partie autour des ruches, car elles vont pouvoir limiter les agressions, si des frelons asiatiques venaient à s’y aventurer, en pouvant les attraper grâce à leur vol stationnaire devant l’entrée de la ruche.
Voici donc les bases et les objectifs de mon projet. Je ne me fais pas d’illusion, tout ne se fera pas la première année, par manque de temps en premier lieu (je poursuis mon emploi actuel à temps partiel pour la première année), et également par la limitation financière, car l’investissement initial, même s’il est bien moindre que la mise en place d’une grosse exploitation traditionnelle, reste tout de même important.
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